Telkran observe Kumadu.
Le jeune sauvage semble avoir considérablement évolué au contact de ses frères.
Alors que Telkran s'interroge sur le nouveau comportement du jeune homme, une bouffée de colère le submerge, en réalisant que les autres membres de l'équipage avaient pu avoir sur lui une si étonnante influence.
Depuis plusieurs lunes maintenant le capitaine a laissé celui qu'il considère à la fois comme sa bete, son fils, son ami, son frere, aux bons soins de Veija et des autres. Il avait eu du mal à accepter cette séparation, et cela n'avait rien d'étonnant connaissant le caractère possessif du jeune capitaine. Pour lui il ne faisait aucun doute que Kumadu lui appartenait.
Mais alors qu'il craignait qu'aucun autre membre de la fratrie ne puisse s'en occuper aussi bien que lui meme, il retrouve aujourd'hui un Kumadu éveillé qui prend peu à peu conscience du monde qui l'entoure.
Lorsque Telkran l'avait en charge, il ménageait souvent le caractere farouche de l'enfant sauvage, l'attachant dans un endroit isolé des autres, les laissant finalement peu l'approcher. Seul Telkran se tenait à ses cotés, restant meme plusieurs heures juste près de lui... sans rien dire. Profitant de cette paix et de cet apaisement qui émanait du jeune sauvage.
Telkran réalise alors qu'il l'a peut etre tenu à l'écart des autres non pas pour le préserver, mais bien pour l'accaparer pour lui seul.
Il balaye cette pensée d'un petit sifflement entre ses dents serrées ; non lui seul peut comprendre Kumadu et lui seul sait ce qui est bon pour lui!
Mais alors qu'il tente de s'en convaincre ses yeux se posent à nouveau sur le jeune homme. Ce dernier semble en proie à une vive curiosité face à sa nouvelle monture.
Cette image si "vivante" de sa bete curieuse à lui, finit de décontenancer Telkran. Il s'est visiblement trompé.
Il avance vers le sauvage d'un pas lourd et rapide, lui qui avait pris l'habitude d'avancer toujours doucement pour ne pas l'effrayer.
Son visage est fermé, sa machoire serrée. Lui qui avait toujours un sourire tendre pour son "enfant".
D'un geste sec il attrape la corde de Kumadu. Lui qui s'occupait de lui avec toujours beaucoup de douceur.
Sans un regard il coupe la corde à son cou.
Sans un regard il s'éloigne serrant dans ses mains les liens qui autrefois signifiait tant de choses pour lui.
Le jeune sauvage semble avoir considérablement évolué au contact de ses frères.
Alors que Telkran s'interroge sur le nouveau comportement du jeune homme, une bouffée de colère le submerge, en réalisant que les autres membres de l'équipage avaient pu avoir sur lui une si étonnante influence.
Depuis plusieurs lunes maintenant le capitaine a laissé celui qu'il considère à la fois comme sa bete, son fils, son ami, son frere, aux bons soins de Veija et des autres. Il avait eu du mal à accepter cette séparation, et cela n'avait rien d'étonnant connaissant le caractère possessif du jeune capitaine. Pour lui il ne faisait aucun doute que Kumadu lui appartenait.
Mais alors qu'il craignait qu'aucun autre membre de la fratrie ne puisse s'en occuper aussi bien que lui meme, il retrouve aujourd'hui un Kumadu éveillé qui prend peu à peu conscience du monde qui l'entoure.
Lorsque Telkran l'avait en charge, il ménageait souvent le caractere farouche de l'enfant sauvage, l'attachant dans un endroit isolé des autres, les laissant finalement peu l'approcher. Seul Telkran se tenait à ses cotés, restant meme plusieurs heures juste près de lui... sans rien dire. Profitant de cette paix et de cet apaisement qui émanait du jeune sauvage.
Telkran réalise alors qu'il l'a peut etre tenu à l'écart des autres non pas pour le préserver, mais bien pour l'accaparer pour lui seul.
Il balaye cette pensée d'un petit sifflement entre ses dents serrées ; non lui seul peut comprendre Kumadu et lui seul sait ce qui est bon pour lui!
Mais alors qu'il tente de s'en convaincre ses yeux se posent à nouveau sur le jeune homme. Ce dernier semble en proie à une vive curiosité face à sa nouvelle monture.
Cette image si "vivante" de sa bete curieuse à lui, finit de décontenancer Telkran. Il s'est visiblement trompé.
Il avance vers le sauvage d'un pas lourd et rapide, lui qui avait pris l'habitude d'avancer toujours doucement pour ne pas l'effrayer.
Son visage est fermé, sa machoire serrée. Lui qui avait toujours un sourire tendre pour son "enfant".
D'un geste sec il attrape la corde de Kumadu. Lui qui s'occupait de lui avec toujours beaucoup de douceur.
Sans un regard il coupe la corde à son cou.
Sans un regard il s'éloigne serrant dans ses mains les liens qui autrefois signifiait tant de choses pour lui.