Un soir, feu de camp. Le vaisseau amiral de la flotte a jeté l’ancre en plein désert.
La nuit est noire, la lune quasiment absente. Pas un nuage pour assombrir l’horizon, qui se mélange au sable des dunes.
Nous nous sommes posés hors du temps, hors du monde. Nous avons l’impression d’être dans les limbes. Plus de ciel, plus de terre. Juste un espace infini.
Le petit groupe somnole. Veija, nouvelle arrivée, s’est mise un peu en retrait.
Telkran s’approche.
Alors, ton intégration se passe bien à ce que je vois ?
Le capitaine dessine sur sa face un petit sourire moqueur.
Oui, aucun souci. Les gens sont plutôt froids mais c’est à moi de faire ma place sans brusquer personne, après tout.
Veija sourit, en confiance. Telkran en impose. Il est dur, sec parfois, mais sait mener son équipage. Il se conduit en chef, en nabab. Rien de plus normal.
Telkran prend un air plus profond, un peu dépité.
Oui, certaines personnes le sont effectivement.
La blonde l’interrompt.
J’avais une place à acheter ici je crois….
Alors…je t’invite sous ma tente ? En tout bien tout honneur…
Il sourit. Veija lui tends le bras.
Bonne idée. On ne va pas discuter de ça autour du feu de camps. Je ne suis pas certaine que tu souhaites que tout le monde ait les infos que j’ai à te donner.
Telkran attrape son bras pour la guider.
Effectivement.
Le capitaine et la nouvelle venue s’éclipsent, passant sous une toile de récupération.
Sympa chez toi…
Veija esquisse un sourire de circonstance, elle n’en pense évidemment pas un mot.
Oui, déco style Touaregs, épurée….J’adore le sable.
Veija rit franchement cette fois. Il lui désigne une sacoche, d’où dépasse une bouteille de Vodka. Elle roule des yeux. Son pécher mignon. Sa patrie, son histoire, ses luttes…Tout à toujours tourné autour d’une bouteille…les grandes victoires comme les infâmes défaites.
Si c’est pas un accueil chaleureux, ça…
Je fais des efforts. Alors on tchine à notre collaboration.
Veija attrape la bouteille, la débouche, et la tends à Telkran
Trinquons !
Que le désert nous apporte à tous les deux ce que nous recherchons !
Le pouvoir au Peuple, Na sdrovie !
Il lève discrètement un sourcil, perplexe…
Na sdrovie, oui…
Oui, j’sais.
Elle rit.
C’est pas trop dans vos objectifs le pouvoir au peuple.
Je doute que le peuple arrive à se gérer tout seul…mais ça, c’est une autre histoire.
On pourra reparler idéologie, et refaire le monde un de ces quatre. Mais restons concentrés si tu le veux bien.
Ok, on devait parler cartes je crois.
Entre autres choses, oui.
Veija récupère la bouteille, et en descend une gorgée, de la taille d’un verre de cantine.
Telkran la regarde, l’air ahuri.
Sur la statue de Staline, ça fait du bien par ou ça passe !
Tu as une bonne descente, c’est le moins qu’on puisse dire… !
Disons qu’on n’avait pas d’eau sur les chantiers
Veija sourit, elle se sent mieux. Elle voit Telkran, qui n’ose pas faire de même.
Elle lui tend la goulotte.
Hé ben, ça devait être joyeux !
Quand je te dis que je suis dure à enterrer…
Il attrape la bouteille.
Alors voyons un peu ces cartes et mêlons l’utile à l’agréable…
Veija se penche un peu, pour aplanir le sable devant elle, et récupère des bouchons de bouteille, des petits bouts de bois…
Ouep !
Telkran jette un rapide coup d’œil sur son cul, alors qu’elle se penche.
Alors, faut que je me souvienne, pas envie de te raconter des conneries…
Re-bouteille, re-rasade
Il la laisse boire, sans rien dire, un sourire machiavélique au coin des lèvres.
On est d’accords ? La carte du grand désert dans un premier temps ?
Oui, c’est ce qui était prévu.
Elle commence à dessiner les contours de la carte du bout des doigts, ses seins se balançant avec volupté dans son T-shirt
Il se penche. La tête légèrement sur le coté, il profite davantage du spectacle.
Je vais te poser les villes avec les capsules. Le bois là, ça sera les forêts, ces bouts de fil pour la flotte….
Il se reconcentre, instantanément, sur la carte.
L’ouest est bien un cul de sac alors. Ca n’a pas l’air d’être une simple rivière. Il se pourrait qu’on soit sur une ile, t’en penses quoi ? et que tout ça soit plus loin…
C’est vrai qu’il y a pas mal de flotte…maintenant savoir si ce couloir là se prolonge ou pas.par contre la ville là, la Ville Rouge, parait que c’est une sacré communauté…Y’avait des notes à coté…armes, munitions.
Avec un nom pareil, je pense que je pourrais bien m’entendre avec eux…mais eux pas forcément avec vous…
Bah tu sais…à partir du moment où on ne nous fait pas chier…On n’a pas d’autre idéologie que de servir notre propre liberté. On n’est pas là pour sauver le désert.
Déjà sauver son cul, ça sera une bonne chose de faite.
Veija fait le tour, elle se place derrière le capitaine Ralgic.
Tu vois là, plus à l’est. Une autre ville. Et au nord, une rivière, la mer….je ne sais pas trop.
Non, moi non plus…
Apres, semble y ‘avoir des entrées de souterrains…là, là …et là.
Un petit coup de vodka ?
Ca vaut au moins ça !
Veija, sans même attendre une réponse, s’en redescend une gorgée, et retourne à sa place.Telkran attrape la bouteille, et se force à en boire une bonne rasade, retenant un toussotement et une vilaine grimace.
Ouep, ça fait souvent ça quand on n’a pas l’habitude.
Veija rit, alors qu’il essaie d’attirer son attention sur la carte. Il feint de ne pas avoir entendu la remarque.
Je pense que je pourrai compléter la zone au sud est. Mais à priori ça ne va pas nous aider beaucoup.
Bah si on peut avoir une carte complète, ça nous aidera, à court ou moyen terme.
Telkran s’affale un peu plus sur la toile de tente.
Humm…je pensais pouvoir nous localiser avec tes infos…mais force est de constater que personne ne semble savoir ou on est.
Disons qu’avec ça je pourrais rajouter un truc ou deux.
Elle s’affale aussi.
Le capitaine plante son regard ténébreux dans le lacs des ses yeux bleus.
Oui ?
C’est un plan qui nous permet d’aller de l’entrée du souterrain à l’est d’ici, vers celui à l’ouest, là…
Elle le fixe du regard, jouant avec ses mèches blondes. Il fixe sa bouche, le regard par instants perdu.
Avec le nombre de lunes de marche…
Ca c’est intéressant…
Et tu es sure qu’il nous mènera à l’ouest de ta carte ?
Sure….
Veija fait glisser son doigt sur le torse de Telkran, avant de marteler doucement
Et certaine !
Il lève un sourcil charmeur, avec un petit sourire en coin. Puis il se rapproche doucement, et lui caresse le menton.
Et comment en est tu si sure ?
Elle est troublée…trop de calme en elle…depuis trop longtemps…
Je…disons que …toutes les infos des cartes du bunker se sont révélées justes…je ne vois pas pourquoi celles là ne le seraient pas.
La blonde pulpeuse secoue la tête, libérant un peu ses cheveux. Telkran les fixe, l’air hypnotisé, tout en s’adressant à elle.
On est bien au sud ouest du grand désert ?
Et bien…
Sous son T-shirt, ses seins semblent plus proéminents, comme si elle les mettait en avant.
J’ai pas l’impression que ces souterrains nous donnent des localisations…logiques…
Telkran descend son regard vers sa poitrine, aimanté…puis replante ses yeux dans les siens.
Intéressant….C’et le seul souterrain dont tu connaisse la destination ?
La demoiselle sourit, une pensée vient de lui traverser l’esprit, elle ne peut décemment l’exprimer à voix haute.
Il lui tend la bouteille.
Euh…oui. Ah, merci ! Fait soif ici !
Telk sourit franchement, elle en redescend une…ça doit faire une demi bouteille, elle n’a même pas les joues roses…Il lui reprend la bouteille, toujours aussi surpris, et se tourne un peu, pour en boire une gorgée.
Il se tourne, lui fait face. Se rapproche. Et glisse une mèche derrière l’épaule de la demoiselle.
Et bien..on peut dire que tu es la personne la plus intéressante que j’ai pu trouver dans ce maudit désert…
Elle rougit.
Merci…je dois dire que dans ton genre, t’es pas mal du tout.
Elle s’approche encore. Sa poitrine se colle contre le torse du Capitaine.
La main de Telkran glisse le long de son épaule, pour finir se balader au creux de ses reins. Ses lèvres s’approchent des siens, tout en les fixant intensément.
Je crois…qu’on va bien s’entendre tous les deux…
Il sourit, de coin…
Elle comble les quelques centimètres qui les séparent encore…et embrasse le marin dont le gout de vodka n’est pas fait pour lui déplaire.
Il lui rend son baiser avec fougue, et commence à la basculer en arrière tout en promenant sa main sur ses hanches.
Bien s’entendre…oui….
Elle glisse ses mains sous la chemise du serbo-croate assimilé
Il sourit, se jette sur ses lèvres et son corps torride.
Elle l’invite.
Viens capitaine, fait tanguer le navire…
Il murmure…
A l’abordage…
Elle déboutonne sa chemise, dessinerait bien des cartes et des cartes là-dessus.
Elle conduit ses baisers vers la nuque de son amant d’un jour.
Il enlève sa chemise, déboutonne de la sirene. Et d’un ton langoureux…
Tu pourras dessiner tout ce que tu veux là-dessus.
Veija attrape la bouteille, en boit une nouvelle lampée.
Bonne idée ..je me suis toujours vue cartographe..D’ailleurs, tu as vu ce petit tatouage là ?
Une faucille, dont la pointe se dirige vers le haut de son sexe.
Jeunesse rebelle…
Humm…J’aime…
Il descend le long de sa poitrine, pour venir poser ses lèvres sur le dessin.
Elle glisse ses mains dans les cheveux en bataille de Ralgic.
Ne t’arrête pas si haut, camarade…
Il fait courir sa langue le long de son aine, pour finir entre ses cuisses. Elle gémit, le plaisir l’envahit, elle lui laisse toute la place nécessaire…pour la suite, la nuit les protège, les cache du regard du reste du monde.
Seuls quelques bruits empêcheront de dormir les marins de quart…
La nuit est noire, la lune quasiment absente. Pas un nuage pour assombrir l’horizon, qui se mélange au sable des dunes.
Nous nous sommes posés hors du temps, hors du monde. Nous avons l’impression d’être dans les limbes. Plus de ciel, plus de terre. Juste un espace infini.
Le petit groupe somnole. Veija, nouvelle arrivée, s’est mise un peu en retrait.
Telkran s’approche.
Alors, ton intégration se passe bien à ce que je vois ?
Le capitaine dessine sur sa face un petit sourire moqueur.
Oui, aucun souci. Les gens sont plutôt froids mais c’est à moi de faire ma place sans brusquer personne, après tout.
Veija sourit, en confiance. Telkran en impose. Il est dur, sec parfois, mais sait mener son équipage. Il se conduit en chef, en nabab. Rien de plus normal.
Telkran prend un air plus profond, un peu dépité.
Oui, certaines personnes le sont effectivement.
La blonde l’interrompt.
J’avais une place à acheter ici je crois….
Alors…je t’invite sous ma tente ? En tout bien tout honneur…
Il sourit. Veija lui tends le bras.
Bonne idée. On ne va pas discuter de ça autour du feu de camps. Je ne suis pas certaine que tu souhaites que tout le monde ait les infos que j’ai à te donner.
Telkran attrape son bras pour la guider.
Effectivement.
Le capitaine et la nouvelle venue s’éclipsent, passant sous une toile de récupération.
Sympa chez toi…
Veija esquisse un sourire de circonstance, elle n’en pense évidemment pas un mot.
Oui, déco style Touaregs, épurée….J’adore le sable.
Veija rit franchement cette fois. Il lui désigne une sacoche, d’où dépasse une bouteille de Vodka. Elle roule des yeux. Son pécher mignon. Sa patrie, son histoire, ses luttes…Tout à toujours tourné autour d’une bouteille…les grandes victoires comme les infâmes défaites.
Si c’est pas un accueil chaleureux, ça…
Je fais des efforts. Alors on tchine à notre collaboration.
Veija attrape la bouteille, la débouche, et la tends à Telkran
Trinquons !
Que le désert nous apporte à tous les deux ce que nous recherchons !
Le pouvoir au Peuple, Na sdrovie !
Il lève discrètement un sourcil, perplexe…
Na sdrovie, oui…
Oui, j’sais.
Elle rit.
C’est pas trop dans vos objectifs le pouvoir au peuple.
Je doute que le peuple arrive à se gérer tout seul…mais ça, c’est une autre histoire.
On pourra reparler idéologie, et refaire le monde un de ces quatre. Mais restons concentrés si tu le veux bien.
Ok, on devait parler cartes je crois.
Entre autres choses, oui.
Veija récupère la bouteille, et en descend une gorgée, de la taille d’un verre de cantine.
Telkran la regarde, l’air ahuri.
Sur la statue de Staline, ça fait du bien par ou ça passe !
Tu as une bonne descente, c’est le moins qu’on puisse dire… !
Disons qu’on n’avait pas d’eau sur les chantiers
Veija sourit, elle se sent mieux. Elle voit Telkran, qui n’ose pas faire de même.
Elle lui tend la goulotte.
Hé ben, ça devait être joyeux !
Quand je te dis que je suis dure à enterrer…
Il attrape la bouteille.
Alors voyons un peu ces cartes et mêlons l’utile à l’agréable…
Veija se penche un peu, pour aplanir le sable devant elle, et récupère des bouchons de bouteille, des petits bouts de bois…
Ouep !
Telkran jette un rapide coup d’œil sur son cul, alors qu’elle se penche.
Alors, faut que je me souvienne, pas envie de te raconter des conneries…
Re-bouteille, re-rasade
Il la laisse boire, sans rien dire, un sourire machiavélique au coin des lèvres.
On est d’accords ? La carte du grand désert dans un premier temps ?
Oui, c’est ce qui était prévu.
Elle commence à dessiner les contours de la carte du bout des doigts, ses seins se balançant avec volupté dans son T-shirt
Il se penche. La tête légèrement sur le coté, il profite davantage du spectacle.
Je vais te poser les villes avec les capsules. Le bois là, ça sera les forêts, ces bouts de fil pour la flotte….
Il se reconcentre, instantanément, sur la carte.
L’ouest est bien un cul de sac alors. Ca n’a pas l’air d’être une simple rivière. Il se pourrait qu’on soit sur une ile, t’en penses quoi ? et que tout ça soit plus loin…
C’est vrai qu’il y a pas mal de flotte…maintenant savoir si ce couloir là se prolonge ou pas.par contre la ville là, la Ville Rouge, parait que c’est une sacré communauté…Y’avait des notes à coté…armes, munitions.
Avec un nom pareil, je pense que je pourrais bien m’entendre avec eux…mais eux pas forcément avec vous…
Bah tu sais…à partir du moment où on ne nous fait pas chier…On n’a pas d’autre idéologie que de servir notre propre liberté. On n’est pas là pour sauver le désert.
Déjà sauver son cul, ça sera une bonne chose de faite.
Veija fait le tour, elle se place derrière le capitaine Ralgic.
Tu vois là, plus à l’est. Une autre ville. Et au nord, une rivière, la mer….je ne sais pas trop.
Non, moi non plus…
Apres, semble y ‘avoir des entrées de souterrains…là, là …et là.
Un petit coup de vodka ?
Ca vaut au moins ça !
Veija, sans même attendre une réponse, s’en redescend une gorgée, et retourne à sa place.Telkran attrape la bouteille, et se force à en boire une bonne rasade, retenant un toussotement et une vilaine grimace.
Ouep, ça fait souvent ça quand on n’a pas l’habitude.
Veija rit, alors qu’il essaie d’attirer son attention sur la carte. Il feint de ne pas avoir entendu la remarque.
Je pense que je pourrai compléter la zone au sud est. Mais à priori ça ne va pas nous aider beaucoup.
Bah si on peut avoir une carte complète, ça nous aidera, à court ou moyen terme.
Telkran s’affale un peu plus sur la toile de tente.
Humm…je pensais pouvoir nous localiser avec tes infos…mais force est de constater que personne ne semble savoir ou on est.
Disons qu’avec ça je pourrais rajouter un truc ou deux.
Elle s’affale aussi.
Le capitaine plante son regard ténébreux dans le lacs des ses yeux bleus.
Oui ?
C’est un plan qui nous permet d’aller de l’entrée du souterrain à l’est d’ici, vers celui à l’ouest, là…
Elle le fixe du regard, jouant avec ses mèches blondes. Il fixe sa bouche, le regard par instants perdu.
Avec le nombre de lunes de marche…
Ca c’est intéressant…
Et tu es sure qu’il nous mènera à l’ouest de ta carte ?
Sure….
Veija fait glisser son doigt sur le torse de Telkran, avant de marteler doucement
Et certaine !
Il lève un sourcil charmeur, avec un petit sourire en coin. Puis il se rapproche doucement, et lui caresse le menton.
Et comment en est tu si sure ?
Elle est troublée…trop de calme en elle…depuis trop longtemps…
Je…disons que …toutes les infos des cartes du bunker se sont révélées justes…je ne vois pas pourquoi celles là ne le seraient pas.
La blonde pulpeuse secoue la tête, libérant un peu ses cheveux. Telkran les fixe, l’air hypnotisé, tout en s’adressant à elle.
On est bien au sud ouest du grand désert ?
Et bien…
Sous son T-shirt, ses seins semblent plus proéminents, comme si elle les mettait en avant.
J’ai pas l’impression que ces souterrains nous donnent des localisations…logiques…
Telkran descend son regard vers sa poitrine, aimanté…puis replante ses yeux dans les siens.
Intéressant….C’et le seul souterrain dont tu connaisse la destination ?
La demoiselle sourit, une pensée vient de lui traverser l’esprit, elle ne peut décemment l’exprimer à voix haute.
Il lui tend la bouteille.
Euh…oui. Ah, merci ! Fait soif ici !
Telk sourit franchement, elle en redescend une…ça doit faire une demi bouteille, elle n’a même pas les joues roses…Il lui reprend la bouteille, toujours aussi surpris, et se tourne un peu, pour en boire une gorgée.
Il se tourne, lui fait face. Se rapproche. Et glisse une mèche derrière l’épaule de la demoiselle.
Et bien..on peut dire que tu es la personne la plus intéressante que j’ai pu trouver dans ce maudit désert…
Elle rougit.
Merci…je dois dire que dans ton genre, t’es pas mal du tout.
Elle s’approche encore. Sa poitrine se colle contre le torse du Capitaine.
La main de Telkran glisse le long de son épaule, pour finir se balader au creux de ses reins. Ses lèvres s’approchent des siens, tout en les fixant intensément.
Je crois…qu’on va bien s’entendre tous les deux…
Il sourit, de coin…
Elle comble les quelques centimètres qui les séparent encore…et embrasse le marin dont le gout de vodka n’est pas fait pour lui déplaire.
Il lui rend son baiser avec fougue, et commence à la basculer en arrière tout en promenant sa main sur ses hanches.
Bien s’entendre…oui….
Elle glisse ses mains sous la chemise du serbo-croate assimilé
Il sourit, se jette sur ses lèvres et son corps torride.
Elle l’invite.
Viens capitaine, fait tanguer le navire…
Il murmure…
A l’abordage…
Elle déboutonne sa chemise, dessinerait bien des cartes et des cartes là-dessus.
Elle conduit ses baisers vers la nuque de son amant d’un jour.
Il enlève sa chemise, déboutonne de la sirene. Et d’un ton langoureux…
Tu pourras dessiner tout ce que tu veux là-dessus.
Veija attrape la bouteille, en boit une nouvelle lampée.
Bonne idée ..je me suis toujours vue cartographe..D’ailleurs, tu as vu ce petit tatouage là ?
Une faucille, dont la pointe se dirige vers le haut de son sexe.
Jeunesse rebelle…
Humm…J’aime…
Il descend le long de sa poitrine, pour venir poser ses lèvres sur le dessin.
Elle glisse ses mains dans les cheveux en bataille de Ralgic.
Ne t’arrête pas si haut, camarade…
Il fait courir sa langue le long de son aine, pour finir entre ses cuisses. Elle gémit, le plaisir l’envahit, elle lui laisse toute la place nécessaire…pour la suite, la nuit les protège, les cache du regard du reste du monde.
Seuls quelques bruits empêcheront de dormir les marins de quart…